“J’rame dur”

Mais non, mais non… la vie n’est pas si terrible ici que j’aie l’impression de “ramer dur”.

Aujourd’hui, c’était une parfaite occasion pour  une petite virée… entre hommes ! Ben ouais, faut aussi s’affirmer en tant que mâle parfois (dit-il en se grattant l’entrejambe).

Nécessaires : un canoé et un gros 4×4Avec un ami norvégien, tout frais et bien aventureux, nous sommes partis pour une petite virée en canoë. Nous avons emprunté une embarcation qui était stockée dans un bungalow que les Norvégiens gèrent au lac Mbalang. Tom, le Norvégien donc, pasteur de son état, ne savait pas qui l’avait apporté. Ce qui ne nous a pas gêné pour l’embarquer et le ramener à Ngaoundéré. Où nous avons découvert qu’il appartient au représentant de la mission américaine (”dis donc, vous faites quoi avec mon bateau sur le toit de votre voiture ?”).

Une vue d’ensemble de la régionBref, départ en début d’après-midi, juste après une grosse pluie, pour la plus grosse rivière de la région : la Vina. Nous avions déjà eu l’occasion de vous emmener aux chutes de la Vina. Ce fut notre point de départ, un peu en amont. Sol boueux pour atteindre la rivière et, déception, vraiment peu d’eau et pas mal de rochers dans le lit du cours d’eau. Mais on est des mecs, pas vrai ! On se jette à l’eau et on pagaye. Fort. Parce que peu d’eau, c’est plus de courant. Et des endroits un peu techniques à passer. Tom est un spécialiste, moi je débute. Bref, on se bat 15 minutes et, exténués, on fait demi-tour.

Une fois le canoë sorti de l’eau, un jeune gars vient nous dire que l’endroit n’est pas idéal. Il propose de nous emmener plus en amont, là où la rivière est plus profonde. 15 minutes de piste plus loin, nous découvrons en effet une rivière totalement différente, un grand cours d’eau très calme. La station de pompage, qui alimente Ngaoundéré, et qui se trouve près de notre premier point de départ, doit expliquer une telle différence de niveau d’eau.

Une belle rivière… très calme.

Tom, pasteur et norvégien.Depuis là, c’est plus que du plaisir : pas de courant, des arbres sur les deux rives, des oiseaux multicolores, des chauves-souris rencontrées au hasard d’un petit détour, quelques pêcheurs avec qui on échange les salutations d’usage. Bref, deux heures de pagayage en douceur…

En passant sous les arbres, on dérange des chauve-souris

 

Je ne suis PAS pâlot… c’est la crème solaire !

Bon, en fait, mes muscles en ont pris un joli coup ! Mais c’est une occasion rêvée pour demander à ma charmante épouse un petit massage… dont elle a le secret !

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