Saleté de bestioles
Il y a des nuits calmes… et il y a les autres. Une petite mésaventure arrivée l’autre nuit me donne l’occasion d’aborder un sujet grave.
1 heure du matin : Nathan appelle pour dire qu’il a entendu un moustique. Evidemment, on ne rigole pas avec ça, même si nous dormons tous sous des moustiquaires. Effectivement, il y a un moustique à l’intérieur de la moustiquaire. Une fois le problème réglé. Nous retournons nous coucher. A la lumière des lampes de poche (il y a eu une coupure de courant toute la nuit), nous constatons que nous avons nous aussi un hôte indésirable DANS la moustiquaire. Commence une chasse au moustique… à la lampe-torche. Au bout de 10 minutes, nous pensons nous en être débarassés.
Pourquoi cette peur du moustique ? Evidemment à cause des risques de malaria. Le Cameroun est dans la zone où la malaria (ou paludisme) sévit particulièrement. Pas difficile ! La maladie est présente dans toute l’Afrique sub-saharienne. Et elle touche énormément de personnes…
Extrait de Vikidia :
Le paludisme ou malaria est une maladie parasitaire, c’est-à-dire causée par un parasite. Le parasite infeste les globules rouges et les utilise comme nourriture, ce qui provoque une anémie progressive de la personne malade. Le parasite est transmis par la piqure d’un moustique présent dans toutes les régions du monde tiède à chaude et humides. Le paludisme peut également provoquer des crises de paludisme, pendant laquelle le malade va subir une forte fièvre et une anémie brutale, pouvant mener au coma et à la mort. L’état physique des personnes impaludées se dégrade plus ou moins vite selon ses conditions de vie. Le paludisme est un grave problème de santé publique dans de nombreux pays en développement, notamment en Afrique, où 80% des malades se trouvent. Le paludisme est responsable de 300 à 500 millions de malades (soit 8% de la population mondiale !) et 1,5 à 2,7 millions de décès par an.
Une belle cochonnerie, quoi ! Le principal moyen de lutte reste la moustiquaire, bien plus efficace que tous les moyens de lutte chimique. Les moustiques n’attaquant qu’à la nuit tombée, dormir sous moustiquaire est la précaution numéro 1. Mais notre petite mésaventure de l’autre soir me montre que les moustiques, malins et rusés, se posent sur la moustiquaire en attendant qu’on la soulève. J’ai donc sorti nos moustiquaires imprégnées d’un insecticide, d’une durée de vie de 5 ans ou 20 lavages. Bon, reste à déterminer l’effet de l’insecticide sur la santé humaine à long terme.
Les blancs, comme nous, prennent en plus une prophylaxie sous forme de comprimés à avaler une fois par semaine. Mais la maladie a déjà muté et est devenue, depuis plusieurs années, partiellement résistantes au plus fort de ces médicaments.
Dans tous les cas, nous surveillons de très près tout accés de fièvre. L’hôpital n’est pas loin, un test assez simple et plutôt fiable (la “goutte épaisse”) est disponible.
Classé dans: Vie locale le 20 février 2010
Bonjour Monsieur Widmer,
Comme plusieurs de mes camarades vous l’ont déjà dit vous nous manquez beaucoup .Nous espérons que vous ne traînerez pas trop longtemps pour revenir en Suisse.
C’est très intéressant ce site que vous avez réalisé: on s’y croirait vraiment .
Cette pollution me fait vraiment mal au cœur, ils devraient vraiment faire ATTENTION pour notre planète !
A bientôt! ambre
en tout cas j`ai habité en Afrique et je peux vous dire que j`ai vu des morts et des enfants qui étaient dans des cas inneditable . Maintenant il ya des medicaments pour ca mais en nord de l`afrique les personnes continuent a souffrir et a chaque heur 1 enfant est affecté pas le paludisme ou encore le malaria .