Fêtons… le cinquantenaire !

La place de l’indépendance…lieu des festivités.1960-2010 : 50 ans d’indépendance du Cameroun. Cela se fête ! En tout cas au sud du pays, parce qu’ici au nord, les festivités n’ont pas parues bien différentes des autres années. Pour nous, l’expérience fut tout de même différente des précédentes puisque la classe de Marie devait défiler. Et un défilé, ça se prépare !

Les élèves furent donc convoqués pour une répétition générale le mardi 18 mai à 7h30 très précises. Marie, toujours très soucieuse de respecter les horaires, insista pour être bien à l’heure. Ce qui permet de se rendre compte qu’elle n’est pas encore très camerounaise, malgré quelques mois passés ici. Bref, à 7h30, évidemment, presque personne. Pas plus qu’à 8h00. Vers 8h30, il y a déjà beaucoup d’élèves, mais pas de professeurs. Ceux-ci arriveront vers 9h00. La répétition est dérangée ensuite par une belle averse. A 10h00, rien n’a encore débuté. Je commence à perdre patience : il fait chaud et le soleil tape fort !

A 10h30, je craque et je ramène ma fille à la maison. La répétition aura finalement lieu, sans elle, vers 12h00 pour finir à 14hoo !

Ruth et son délicieux foléré : 50 F le verre.Cela laissait augurer d’une belle pagaille pour le 20 mai, jour de la fête ! Le rendez-vous est toujours fixé à 7h30 ! Nous y allons en famille vers 8h45. La place de l’Indépendance est noire de monde, couvertes de marchands de nourriture, de friandises et de boissons. Notre amie Ruth Gazawa en profite aussi pour vendre son jus de folléré (oseil rouge), avec beaucoup de succès.

Caroline en compagnie de quelques jeunes musulmanes

Le Président de la République, Paul Biya

Vient ensuite l’attente, car il faut attendre que les premiers défilés, formels à souhait, aient eu lieu. Ce sont d’abord les militaires qui défilent en tenue d’apparat, devant les hautes autorités de la ville. Les enfants sont très impressionnés. Les forces de police suivent, avec une troupe de gendarme portant des masques à gaz… avec cette chaleur, un exploit.

Nathan et Marie Gazawa, bien placés sur le toit de l’ambulance

Reconnaissez-vous Marie ?Pendant ce temps, les écoles de la ville, représentées chacune par une cinquantaine d’élèves, se préparent et s’alignent. L’agitation monte… et le départ est donné. Au final, à peine quelques minutes de défilé, le temps de passer devant la tribune officielle. Mais une jolie expérience tout de même.

Les élèves de l’école pilote de la station

Marie et sa maîtresse

Pierre et Lucie, en tenue des GbayasAprès les écoles, ce sont les diverses corporations de la ville qui défilent. Cela va encore durer… nos amis Pierre et Lucie défilent en tenue avec un très grand groupe de leur ethnie, les Gbayas.

L’après-midi devait voir se tenir diverses activités festives, en particulier des matchs de foot. Mais la pluie s’est invitée, en belle quantité, et aura un peu gâcher la fête. Le soir, un feu d’artifice est tiré au centre-ville. Mais nous ne le verrons pas. Il fait trop froid, nous sommes restés à la maison !

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