Ce n’est qu’un au revoir…

Toute chose a une fin, même lorsque cela a été particulièrement bon ! Et il y a 6 mois de cela, je me préparais psychologiquement à annoncer à nos amis camerounais que nous ne reviendrions sans doute plus au Cameroun après ce long séjour de 4 mois : voyage difficile à organiser, transports locaux difficiles, prix des billets d’avions, pollution engendrée par le vol,… les raisons ne manquaient pas !

Et pourtant ! Après 4 mois, nous ne pouvons que nous résoudre à l’évidence : nous allons être forcés de revenir ! Nous avons de si bons amis ici que le réchauffement climatique devra faire preuve d’un peu de compréhension ! Nous devrons revenir ! Et nos enfants semblent partant… pour dans quelques années.

En revenant de Maroua, il nous est resté à peu près deux semaines avant de quitter Ngaoundéré. Deux semaines mises à  profit pour de multiples activités :

  • dire au revoir
  • finir des tonnes d’installation d’ordinateurs
  • dire au revoir
  • acheter quelques souvenirs
  • acheter des habits d’occasion (très moins chers ici)
  • dire au revoir
  • Le foot chez les Gazawa… pas très nette l’image.faire des bouffes avec les amis
  • regarder la coupe du monde
  • dire au revoir !

Cela aura été intense ! Tout le monde voulait pouvoir encore profiter de notre présence, si possible plusieurs fois avant notre départ. Nous avons donc essayé de satisfaire le plus de monde possible, en faisant preuve du plus d’ubiquité possible !

Halimatou, son mari, sa petite fille… et nous !

Nafissatou et ses enfants

 Une dernière moussaka pour François et Ruth

les 4 familles amies réunies une dernière fois…Le dernier vendredi, nous avons organisé un grand repas pour nos amis proches, à la maison. Au menu, tout ce qu’ils ont apprécié en notre compagnie : spaghetti bolognaise et pizza ! Il manquait juste la moussaka, que François Gazawa aime particulièrement. Et puis, parce que Christophe doit aussi en avoir pour son argent, plein de brochettes de soya, cette délicieuse viande marinée dans une sauce aux arachides. Une très belle soirée durant laquelle les enfants ont pu regardé, tous ensemble (ils étaient huit) un film alors que les adultes passaient un temps de partage, emmenés par le pasteur Gazawa dans une relecture des Béatitudes. Ce fut un moment fort où chacun a pu exprimer ce que ces quelques mois avaient signifié. Nous avons été surpris de découvrir à quel point nos amis camerounais sont reconnaissants de ces mois partagés et combien ils sont attachés à nos petites personnes. Vraiment touchant…

Des amies musulmanesLe lendemain, nous avons pu récupérer nos billets de train (on nous a d’abord annoncé le train complet, mais un bref entretien avec le chef de gare a fait miraculeusement apparaître des billets de wagon-couchette : en Afrique, on trouve toujours une solution !) et accueillir notre amie Maïramou, qui a fait un voyage-marathon depuis N’djamena, capitale du Tchad, effectuant un trajet presque non-stop de 18h00. Elle est arrivée fatiguée, mais heureuse de partager encore quelques heures avec nous. Malheureusement, vu les activités intenses des jours précédents, nous avons été bien occupés à paqueter nos affaires ! Et nous avons terminé juste à temps pour partir à la gare.

Avec Maïramou… nous ne l’avions pas revue depuis le 11 février.

Le comité venu nous dire au revoir à la gare.A la gare nous attendaient aussi beaucoup de monde. Grâce à la tante - magistrate - de Lucie, tout ce petit monde a pu accéder au quai, habituellement réservé aux seuls voyageurs. Nous avons pris possession de notre “chambre” de 4 lits-couchettes et fait une dernière photo-souvenir.bye bye Ngaoundéré L’émotion nous a tous gagnés et c’est avec les yeux bien humides que nous avons quitté Ngaoundéré… Le train arrivera relativement tôt à yaoundé (vers 9h00 le lendemain), sans doute en partie parce que nous avons un Ministre à bord. Cela aide terriblement !

Les paysages changent lorsque le train arrive au sud : quelle végétation !

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